symbole de paix...

6 août 2010

Je vais vous raconter une histoire, une histoire qui s’est réellement passée et qui m’a énormément bouleversée.

.Cette histoire à commencé il y a 55ans précisément.

.C’était le 6 aout 1945, jour où la première bombe atomique explosa, au-dessus de la ville d'Hiroshima au Japon.

En l'espace de quelques secondes la ville fut réduite à l'état de décombres au milieu d'une plaine écorchée.

De nombreuses vies furent détruites ce jour-là.

Sadako, une fillette japonaise, se trouvait à 2 km du lieu de l'explosion.

Alors que la plupart de ses voisins furent tués, Sadako ne fut pas blessée ou ne sembla pas l'être.

Elle avait 2 ans, quand ce bombardement eu lieu, elle était inconsciente de tout ce qui se passait autours d’elle et ignorait la haine qu’il y avait dans ce monde à cet instant.

10ans plus tard, elle était alors âgée de 12 ans, elle était jeune, heureuse, pleine de vie, des rêves pleins la tête.

Bonne élève, elle passa une enfance sans problème majeur, grandit normalement et se lança dans la course à pied de compétition.

.Cependant, après un relais où elle avait aidé son équipe à gagner, elle se sentit extrêmement fatiguée et sa tête commença à tourner.

Les vertiges passant, Sadako pensa qu'ils n'étaient causés que par la fatigue, mais ce n'était pas le cas. .

Elle fit de plus en plus de malaise, ces parents l'emmenèrent donc à l'hôpital où on diagnostiqua une leucémie (une forme de cancer des cellules sanguines), le « mal de la bombe atomique » auquel peu survivaient à cette époque.

La meilleure amie de Sadako, Chizuko, lui raconta l'ancienne légende japonaise des 1000 grues et lui apporta un origami. Selon celle-ci, santé et prospérité seront accordées par les dieux à quiconque qui confectionnera 1000 grues en origami, la grue étant un symbole de longévité. De plus cette légende précise que celui qui pliera 1000 grues verra son vœu le plus cher se réaliser.

Sadako s'attela dès lors à la tâche, espérant que les dieux, une fois les 1000 grues pliées, lui permettraient de guérir et de recommencer la course à pied.

Cependant, elle comprit vite qu'elle ne guérirait pas, la tragédie d’Hiroshima avait été trop forte, le mal était désormais trop profond, elle était gravement malade.

Son seul rêve était de vivre, elle demandait juste la vie, mais ce souhait était maintenant impossible à réaliser…

12 ans, et elle savait ce qui l’attendais, que la mort allait bientôt l’emporter, qu’elle ne réaliserait jamais ces rêves et ne pourrais jamais mener la vie qu’elle aimerait.

Elle savait tout cela, savais que pour elle c’était fini, mais elle continua à ce battre, et elle se mit alors à prier pour un monde de paix dans lequel une tragédie comme celle de Hiroshima ne pourrait se reproduire.

Elle confectionna au total 644 grues de papier.

Elle mourut le 25 octobre 1955 à l'âge de douze ans.

Elle avait plié ses grues avec tout le papier qu'elle pouvait trouver, jusqu'aux étiquettes de ses flacons de médicament.

L'histoire de Sadako eut un profond impact sur ses amis et sa classe.

Ils finirent de plier les 1000 grues et continuèrent cette activité afin de collecter de l'argent en provenance des écoles japonaises afin de construire une statue en l'honneur de Sadako et de tous les enfants frappés par la bombe.

Aujourd'hui, dans le Parc de la Paix d'Hiroshima, se dresse une statue dédié à la mémoire Sadako et placée sur un piédestal en granite ; elle tient une grue en or dans ses bras ouverts. À sa base se trouve cette inscription :

Ceci est notre cri.

Ceci est notre prière.

Pour construire la paix dans le monde

Tous les ans, des enfants du monde entier plient quelques grues et les envoient à Hiroshima. Les origamis sont disposés autour de la statue. Grâce à Sadako, la grue en papier est devenue un symbole international de la Paix.

Certains sont vivant, il pense à eux, à leur colère et détruisent une ville entière en ayant conscience de tout ce qui va en découler et du nombre de tuer que cela va créer…

Pendant ce temps, d’autres sont mourant, et ils pensent à un monde de paix, ils gardent espoir pour ce monde, un monde qu’ils sont obliger de quitter…

Ce qui est fait est fait, on ne peut pas revenir en arrière, mais faisons au moins en sorte qu’une tragédie comme celle-ci ne se reproduise plus jamais…

Ecoutons l’oiseau qui est en nous, la grue qui nous inspire la paix, et partons à la recherche de la liberté, sans emprunter le chemin qui mène à la haine et la violence…

« La haine engendre la haine. La violence engendre la violence.

Pourquoi ne nous vient-il pas à l’esprit que l’amour engendre l’amour ? »